SAISON TRUITE 2016, TOP DÉPART!
Nous sommes le vendredi 11 mars, il est 8h et je suis dans le train qui m'amène vers Paris. Une longue journée de travail s'annonce. Demain à cette même heure je serai au bord de l'eau, pour l'ouverture de la saison de la truite, dans l'espoir de leurrer une belle mouchetée.
Le lendemain, le réveil sonne tôt. Pas de temps à perdre, j'ai de la route à faire en direction de la Normandie pour y rejoindre une superbe rivière que j'ai laissé il y a quelques mois déjà.
Je décide de débuter ma matinée par un parcourt que je ne connais pas, espérant éviter les foules d'ouverture que l'on peut rencontrer sur certains secteurs réputés. Mais à peine ai-je fait quelques mètres que je me rend compte que le secteur est déjà bien fréquenté. Tampi, il faut bien pêcher quelque part.
Le débit est soutenu, la rivière n'a pas encore effacée les traces des pluies des jours précédent. La pêche s'annonce compliquée. D'autant plus qu'un épais brouillard est présent, ce qui ne va pas insiter les truites à rentrer en activité.
Brouillard épais par -1 degrès et débit soutenu, la pêche s'annonce compliquée.
La première partie de matinée sur ce secteur ne donnera rien. Pas moyen de faire bouger un poisson. J'en profite donc pour passer en revue l'ensemble de ma boite à leurres et ainsi tester l'action de ma nouvelle canne que j'ai terminé de monter quelques jours auparavant. Un petit article spécifique sera consacré à ce fleuret.
Il est 11h, le soleil perce tant bien que mal à travers la brume. J'en profite pour changer de secteur et descendre de quelques kilomètres, en direction d'un secteur que je connais bien. Il s'agit d'une portion de la rivière composée de longs lisses et j'espère que le soleil qui se met désormais à me réchauffer, en fera de même envers les dames mouchetées.
11h30, me voici sur place.
Je décide d'attaquer le secteur au Trout Tune de chez Jackson. Je teste plusieurs types d'animations pour que mon leurre passe au plus près du fond, sans toutefois aller trop vite, un peu à la manière d'un vairon manié. Alors que je m'applique, je prend une grosse décharge dans le bras. Sensuit un combat tout en puissance avant que je puisse mettre la belle au fond de mon épuisette. Elle est sublime!! Je viens de baptiser ma canne avec un poisson bien au delà de mes espérances! Un joyau affichant 48 cm.
Une pépite Normande!
Après avoir pris quelques clichés, la belle rejoindra tranquillement son repère, étourdie par ce qui vient de lui arriver.
Heureux, je me remets à pêcher. A ce stade là, tout autre poisson pris sera du bonus.
Alors que je me remets à appliquer l'animation qui s'est démontrée gagnante, mon leurre se fait sanctionner par une belle tape. Ferrage! Et s'est pendu. Rapide combat dans le courant et la belle se retrouve dans l'épuisette sans comprendre ce qui lui arrive. C'est à nouveau un très beau poisson. Celui ci accuse 42 cm et est gras comme une loche!
Un poisson trapu qui n'a pas souffert de l'hiver!
L'emploi d'hameçons simples facilite le décrochage et surtout, limite les dégâts causés à ce poisson à la bouche fragile. Une minute après sa capture, mademoiselle retourne à son élément.
Temps de manipulation rapide pour une remise à l'eau optimale!
Alors que la fin de la session approche peu à peu, je prendrai un autre joli poisson que je préfèrerai relâcher en vitesse, sans lui infliger de scéance photo.
Enfin, sur mes derniers lancés, je toucherai un très beau poisson qui malheureusement se décrochera. Tampis.
Le reste de l'après-midi à été voué à la digestion de mon casse croute et à lézarder au soleil, heureux de profiter de l'instant présent.
Cette session compliquée, c'est au final débloquée grace à la persévérance sur la technique à appliquer.
C'est donc comblé de joie que je boucle cette ouverture de la truite 2016. Désormais, la saison est lancée!